Comité Paca Interfel
La branche régionale de l'interprofession des fruits et légumes frais va bientôt fêter ses un an. L'occasion de revenir sur ses premiers mois et les objectifs à venir, avec un programme chargé en animations et sensibilisations.
Les vélos smoothies d'Interfel attirent les plus petits et sensibilisent les plus grands.
© Crédit photo : Comité Paca Interfel
L'interprofession des fruits et légumes frais, Interfel, a inauguré son comité régional Paca en début d'année. Le septième depuis le lancement de cette régionalisation, en 2019. Il a comme mission principale de défendre la filière fruits et légumes frais, d'en faire la promotion et de créer du lien entre les acteurs. Pour cela, le comité participe à des événements, organise des ateliers de sensibilisation, rencontre les pouvoirs publics et acteurs du secteur.
"Il a d'abord fallu faire savoir qu'on existait et expliquer ce qu'on faisait", développe Sabine Alary, présidente du comité régional. Rencontrer les pouvoirs publics, les acteurs de la filière, "ça prend du temps", souffle-t-elle. En tant qu'instance de dialogue et d'échanges, il est important que les acteurs se fassent connaître, expliquent leur rôle. La particularité que met en avant le comité au niveau de la région, c'est sa capacité à anticiper les crises.
"Interfel est aussi à l'origine du programme 'Fruits et légumes à l'école'. Il est donc important de faire connaître le processus", poursuit Sabine Alary. Il y a aussi le programme 'Les fruits et légumes frais', qui propose chaque semaine des menus équilibrés, élaborés par des diététiciennes, avec des produits de saison, pour quatre personnes et à moins de 35 €.
Au sens plus large, le comité veut favoriser la consommation de fruits et légumes frais auprès des consommateurs, et surtout des jeunes, dans les écoles, les universités... "Il y a une méconnaissance des produits de saison en général", a pu constater durant cette première année d'action la présidente, qui déplore la présence d'ananas sur les étals en été, et de tomates en hiver.
Pour les professionnels, le comité est aussi un moyen d'échange et d'information. "On propose un flash actu pour la région", précise la présidente, afin de mobiliser tous les acteurs de la chaîne amont et aval, en particulier avant le lancement de saison.
Que ce soit dans les écoles, cantines, Crous, ou lors d'événements, le comité se déplace pour apprendre aux enfants, ados, jeunes adultes à manger les fruits et légumes frais. Cette année, un partenariat avec l'université Aix-Marseille a pu être mis en place auprès des étudiants, avec une animation au Crous et des dons de paniers de légumes. "Ils étaient ravis, ils ont découvert plein de choses", s'enthousiasme Sabine Alary, qui aimerait étendre le projet avec d'autres universités de la région.
Lors du Festival d'Avignon, le comité était présent pour proposer aux spectateurs, dans sa cuisine mobile, des alternatives aux apéritifs avec des planches composées de légumes frais.
Du côté des professionnels, le comité profite aussi régulièrement d'événements comme Med'Agri, le lancement de l'IGP cerise du Ventoux ou le Live des Côtes-du-Rhône, avec ses vélos smoothies, pour adultes et enfants, et des recettes autour des fruits et légumes frais.
Après une année de lancement, le comité veut accroître ses actions et sa présence sur le terrain. De nombreux projets sont en cours : "Il nous faut trouver des financements et du temps, mais ce ne sont pas les idées qui manquent", avoue la présidente. Parmi elles, la Fête du citron à Menton et le Championnat de France de barbecue, avec qui un partenariat est en discussion. "Nous allons aussi participer à l'anniversaire du Min de Cavaillon, au Téléthon, et on aimerait avoir un stand pendant le Tour de France." Une opportunité pour la présidente, qui regrette de ne pas avoir pu être présente pendant la flamme olympique, faute de temps de préparation.
Le comité va également pouvoir assister à une session plénière du Conseil régional et renouvelle son expérience Live des Côtes-du-Rhône. Pour ses un an, les premières Assises des fruits et légumes devraient être lancées, afin de faire se rencontrer les acteurs de la filière. De beaux projets, et une deuxième année qui s'annonce tout aussi chargée que la première !
Les CHIFFRES clés-
L'Espagne prévoit que la production de tomates d'hiver, dont la campagne a commencé depuis début octobre, s'élèvera à 1,27 million de tonnes (Mt), annonce sur son site la Fepex (exportateurs espagnols) le 29 octobre. La récolte serait pratiquement la même qu'en 2023, établie à 1,3 Mt. Les surfaces devraient aussi demeurer stables, à 14 175 hectares cette année, contre 14 320 ha en 2023. Cependant, ces chiffres ont été communiqués avant les très importantes précipitations et les tempêtes de grêle qui ont frappé cette semaine l'Andalousie, grand bassin de production de tomates espagnols. Selon certaines sources, à Almeria, 4 200 à 5 000 ha de cultures sous serre auraient été affectées par la pluie et la grêle, avec des dégâts dépassant les 100 millions d'euros.
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