Monde 05/05/2023
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Melon

Les surfaces se stabilisent en France

Exercice réalisé chaque année via une enquête entre opérateurs, techniciens et semenciers, l'Association interprofessionnelle melon (AIM) donne une ébauche des prévisions de plantation de melon pour la campagne 2023.  

Sur les trois bassins français de production du melon charentais jaune, 250 000 tonnes par an sont récoltées par près de 500 producteurs (moyenne sur cinq ans en 2019).

© Crédit photo : AL

Cette année, la France semble épargnée par les diverses secousses du marché. C'est en effet seulement l'Espagne qui souffre, aujourd'hui, d'une baisse historique des surfaces cultivées. "C'est l'évolution la plus marquée de cette campagne", assure l'animatrice de l'Association interprofessionnelle melon (AIM), Marion Mispouillé, en faisant le point sur les différents bassins de production européens, lors du salon Medfel, le 26 avril dernier.

Avec 3 130 hectares répartis dans tout ce pays, celui-ci enregistre une baisse des surfaces de pas moins de 22 % par rapport à 2022, et de 35 % sur les deux dernières campagnes. Alicante et Murcia perdent à elles seules 900 ha, soit environ 30 % de la surface, avec aujourd'hui 2 200 ha cultivés. "Cette baisse est due aux conséquences des campagnes précédentes, de 2020 à 2022, avec des conditions climatiques très difficiles", explique-t-elle. La région de Séville est, elle, en légère augmentation pour le charentais jaune (+ 30 ha). Almeria reste stable (300 ha) avec le charentais vert.

"Pour cette nouvelle campagne, le climat est favorable avec une mise en place sans embûche et un planning respecté. Les nouaisons se sont bien enchaînées, et la récolte est prévue pour le mois de mai. Il faut tout de même savoir que, en ce qui concerne la perte de superficie, l'Espagne a vécu en trois ans ce que la France a vécu en dix ans", conclut Myriam Martineau, présidente de l'AIM.

La campagne marocaine bat son plein  

Globalement, le bassin marocain enregistre une légère baisse de surface (- 50 ha), avec 1 360 ha dédiés pour la campagne 2023. "C'est un trait de plume, et cela n'est pas vraiment significatif", partage Jérôme Jausseran, président de Force Sud. Reste que les diverses régions soulèvent quelques particularités. "En ce qui concerne Kenitra et Agadir, les surfaces sont stables, affichant 120 ha de charentais jaune et 140 ha de charentais vert. En revanche, Marrakech perd 80 ha, avec 870 ha partagés entre 65 % en plein champ et 35 % de la production sous serre. Quant au bassin de Dakhla, il gagne 30 ha supplémentaires, comptabilisant ainsi 230 ha de surface de production, avec une récolte avancée à 85 % à date, et un calibre correct", détaille Myriam Martineau. Concernant les conditions, "aucune incidence n'est à noter sur le déroulement de la campagne, avec de bonnes conditions de culture et, actuellement, un pic de récolte qui va s'étaler sur la semaine à venir".

Une plantation française stable 

En France, après plusieurs années de baisse en termes de surface, l'année 2023 offre enfin une stabilité relative sur les prévisions de plantation. "Nous avons essuyé des pertes importantes sur ces dix dernières années", explique la présidente de l'AIM. Avec 10 500 ha pour la campagne 2023 (+ 100 ha par rapport à 2022), les différents bassins de production enregistrent des évolutions mixtes. Le centre Ouest s'étale sur 2 700 ha, dont 10 ha en serres, avec un bon climat pour les premières mises en place. Le Sud-Ouest, sur 2 300 ha, dont 30 ha en serres, bénéficie également d'une superficie stable et d'une reprise correcte sur précoce et semi-précoce.

Enfin, le Sud-Est est le bassin qui enregistre la plus forte croissance (+ 100 ha), grâce à un climat favorable sur précoce et plein champ, dont 450 ha en serres sur un total de 5 500 ha. "La campagne s'est bien déroulée, et cela mérite d'être noté", souligne Myriam Martineau, rappelant, à l'occasion, que "les décalages de production entre l'Espagne et le bassin Sud ont compliqué la campagne 2022".

À la fin, c'est le climat qui décide

Cette reprise des plantations dans certains bassins français reste cependant à la merci du climat, qui peut toujours surprendre. "Les prochaines semaines vont être déterminantes, car les craintes sur la disponibilité en eau durant la période estivale restent entières, sachant que l'absence de pluie durant l'automne et l'hiver laisse les réserves à sec", indique Marion Mispouillé. Et de souligner, également, "que l'augmentation du coût des intrants, ainsi que ceux de la main-d'œuvre et de l'énergie posent toutefois de vrais problèmes".

Ces conditions ont aussi fait disparaître l'attrait de la diversification variétale qui, durant la campagne 2022, avait stimulé les opérateurs. "La curiosité sur les variétés telles que canari, piel de sapo ou galia, s'est volatilisée pour maintenir le charentais comme référence avec un frein (- 1 %) sur le charentais bio", indique l'animatrice de l'AIM.

Autre point important : depuis le 1er janvier 2023, une nouvelle grille de calibrage est appliquée pour les produits français. "Celle-ci trouve toute son utilité si elle est appliquée plus largement au niveau de la filière", souligne Rémy Javernau, animateur à l'AIM, précisant "qu'elle est déjà appliquée au Maroc et en Espagne, mais sans réelle obligation". Celle-ci permettra de mieux adapter le couple production/marché avec le calibre 12 comme référence. 

Anthony Loehr •
Monde 05/05/2023
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FORCE SUD

Le pari réussi du 100 % segmentation

Le 25 avril, à la veille de l'ouverture du Medfel, Force Sud, le groupement de producteurs de melons, mais aussi pastèques, salades, fraises et patates douces, a fêté ses 25 ans d'existence. Retour sur un parcours sans faute et une stratégie gagnante pour tous.

Dans la filière melon, qui a perdu ses deux leaders, ainsi que d'autres opérateurs, Force Sud veut être perçue comme la structure qui la fédère autour de projets collectifs, notamment avec la marque 'Le Rouge Gorge'.

© Crédit photo : Force Sud

Le groupement de producteurs Force Sud porte bien son nom. La force, il la décline sous toutes les coutures : celle d'un collectif attaché à son territoire, soudé comme les cinq doigts de la main ; des pratiques agricoles prenant en considération le respect de l'environnement ; et des produits de qualité pouvant répondre à l'ensemble des consommateurs. "Par-delà le melon, c'est le lien humain qui nous unit. La famille, le groupe et l'humain sont vraiment au centre de nos valeurs. Et c'est cette force du collectif qui a fait que, en dépit d'un contexte difficile depuis plus de dix ans pour la filière, il n'existe qu'une seule vraie organisation de producteurs de melons en France, la nôtre", rappelait Jérôme Jausseran, président de Force Sud, lors de la soirée organisée le 25 avril, avec tous les producteurs et leurs partenaires, pour célébrer les 25 ans de la structure.

Créée en 1998, à la suite d'une réunion informelle entre les familles productrices de melons en Languedoc et leurs expéditeurs de Provence, Force Sud se structure autour de son melon 'Goût du Sud' lancé, lui, dès 1994, et qui devient, en 1997, la première marque collective à obtenir la certification de conformité produit. "Notre stratégie initiale était de commercialiser notre marque, ainsi que l'offre commerciale. L'étape suivante a été de construire le cahier des charges, car la confiance n'exclut pas le contrôle. Notre objectif était de se faire connaître pour être référencé dans la grande distribution et ailleurs. Une fois ce but atteint, il fallait proposer autre chose pour pouvoir continuer à se développer. C'est là, dans les années 2007-2008, que nous nous sommes orientés vers la segmentation de nos produits", rappelle le président. 

Une segmentation en trois gammes 

Pour ce faire, sont portées sur les fonts baptismaux les marques premium, 'Perle des champs' en 2008, 'Goût du Bio' en 2010 et la certification melon 'Label rouge' en 2012. Cette démarche est complétée par le rachat de la marque 'Le Rouge Gorge' en 2020. En segmentant son offre entre melons premium, cœur et entrée de gamme, alors que les deux grands leaders de la filière durant 25 ans, 'Le Rouge Gorge' et Soldive, cumulent les difficultés jusqu'à disparaître sous les radars, et que les surfaces de production chutent, de 2012 à 2022, de 150 000 hec- tares à 105 000 ha (- 30 %), Force Sud tire, elle, son épingle du jeu et poursuit son développement. Son chiffre d'affaires passe, dans cette décennie, de 12 millions d'euros (M€) à 37 M€. "Sans la segmentation, nous n'aurions pas eu cette évolution car, grâce à celle-ci, nous avons une gamme à offrir à chaque consommateur, et cela nous permet de vendre l'ensemble de notre production de melons", partage Jérôme Jausseran.

Pour être en capacité d'avoir de l'offre toute l'année, Force Sud et ses quatre familles de producteurs s'installent à l'étranger (Espagne en 2004, Maroc en 2005 et Sénégal depuis 2021), et mettent en place des partenariats en Vendée et dans le Poitou, soit les deux autres bassins de production en France sous marque 'Le Rouge Gorge'. Tous territoires confondus, Force Sud est aujourd'hui en capacité de produire 23 000 tonnes de melons par an, dont 4 800 t de melons premium. Sur ces 23 000 t, 16 600 sont produits en France, dont 4 500 t en agriculture biologique. 80 % de la production est vendue à la grande distribution, 5 % à l'export (Suisse, Belgique, Allemagne et un peu au Luxembourg), 10 % à des grossistes à service complet et 5 % à des grossistes de carreau. 

Diversifier les produits

Dans cette même logique d'occuper le terrain tout au long de l'année et d'avoir une offre diversifiée, Force Sud, sur proposition des producteurs, élargit son offre à la production de mini-pastèques (conventionnel et bio), de fraises, de salades (tout en bio), et de patates douces. Les 40 à 50 ha de surfaces dédiées à la mini-pastèque produisent 2 100 t par an ; les 8 ha de fraises autour de 500 t ; les 15 ha de salades autour de 2 millions de têtes ; et les 40 ha de patates douces autour de 1 000 t.

"Ces productions ont été développées après des études de marché, qui nous ont convaincus de leur pertinence. Elles représentent un vrai complément de production pour le melon, et cela s'intègre bien également dans le cadre de nos rotations, sans compter que nous sommes présents avec nos produits de janvier à décembre", complète le président de Force Sud. Mais, dans un contexte de consommation en berne des fruits et légumes, un marché du melon en mutation, un marché bio en souffrance, une inflation galopante et des tensions avec la grande distribution, l'avenir imposera de relever de nouveaux défis.

Être le "couteau suisse" de la filière 

L'avenir immédiat, pour Force Sud, est de faire face à la baisse des références en magasin dans les enseignes. "Ne cédons pas à la tentation du 100 % petit prix. Le premier prix apporte le quantitatif, le bio et le premium la plus-value et la rentabilité du rayon. Notre gamme en premium, avec les marques 'Perle des champs', 'Label rouge' et 'IGP Melon de Cavaillon' est sans comparaison. Il nous faut donc consolider notre segmentation face à l'inflation. Il faut que la grande distribution comprenne que le melon, qui relève d'un achat "plaisir" et "impulsif", pourrait perdre de son attractivité s'il n'y a pas de diversité de produits dans les rayons. Il faut vraiment arrêter de penser que les consommateurs ne demandent que du premier prix et un seul produit", déclare Jérôme Jausseran. Ce sera, en tout cas, le "gros combat" de cette année, selon lui. De même, la profession ne se retrouve pas dans la stratégie marketing des enseignes pour les promotions annuelles sur le produit, avec des dates trop en avance par rapport à celles de la plantation et de la récolte. "Dans le cadre de notre interprofession, nous avons saisi le médiateur de la République pour trouver une solution qui convienne à tous sur ce sujet. Nous sommes en attente de sa réponse", précise-t-il.

"L'avenir immédiat pour notre filière est de faire face à la baisse des références en magasin dans les enseignes. Ne cédons pas à la tentation du 100 % petit prix. Le premier prix apporte le quantitatif, le bio et le premium la plus-value et la rentabilité du rayon. Certes, il y aura toujours une classe de consommateurs pour laquelle des arbitrages peuvent s'opérer, mais pas sur la qualité des produits, notamment sur le melon, qui est d'abord et avant tout un achat "plaisir" et "impulsif", comme l'ont dénombré nombre d'enquêtes sur la consommation." Jérôme Jausseran, président de Force Sud

 

L'autre enjeu sera aussi de maintenir le potentiel de production. Sur ce sujet, Force Sud voit l'avenir plus sereinement, car la relève est assurée au sein des exploitations adhérentes. Et pour monter en puissance, la structure a le projet d'intégrer les opérateurs de Vendée et du Poitou, déjà partenaires. "Cette démarche n'aboutira qu'à la condition que l'on partage les mêmes valeurs et les mêmes idées. Notre idée n'est pas de faire du tonnage pour faire du tonnage, mais d'avoir une complémentarité de bassins de production. Autrement dit, les opportunistes ne sont pas les bienvenus", met-il en garde. 

En termes de débouchés, l'organisation de producteurs planche sur le e-commerce et le drive. Reste que le choix d'un melon passe très souvent par le toucher. Force Sud compte donc sur la reconnaissance du consommateur de la marque 'Label rouge' pour dépasser l'obstacle. "Le 'Label rouge' est une marque rassurante. Elle parle aux consommateurs. Elle est donc parfaitement adaptée au e-commerce", estime le président. Idem sur le marché bio, en proposant différents calibres, de nouveaux conditionnements et des marques qui parlent aux consommateurs. Quels que soient les chantiers, "notre objectif est de continuer à défendre notre filière, de permettre de redynamiser la segmentation du melon, de proposer une offre qualitative et différenciante pour chaque consommateur, et de consolider notre position de "référent". En un mot, nous voulons être le couteau suisse de la filière melon", conclut-il. 

Florence Guilhem •
Monde 05/05/2023
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CALIBRAGE 

Nouvelle grille, nouvelle référence 

Suite aux travaux de l'Association interprofessionnelle melon (AIM) et de la filière, l'accord interprofessionnel qualité 'Melon charentais - calibrage, conditionnement' a pris effet depuis le 1er janvier, et court jusqu'en 2025. Calibrages, suppression d'un calibre 15 et conditionnement... Voici ce qui change au rayon melon. 

Le nouvel accord interprofessionnel permet un élargissement du calibre 12, et plus de flexibilité de classification.

© Crédit photo : Interfel

Émanant d'une demande conjointe des opérateurs de production et des clients, l'accord interprofessionnel 'calibrage melon' aboutissant à une nouvelle grille de calibrage, tend à harmoniser les usages en vigueur "depuis plusieurs années", fait savoir Rémi Javernaud, nouvel animateur de l'AIM (Association interprofessionnelle melon). Les nouvelles dispositions de l'accord ont été revues, "afin de tenir compte des évolutions de la filière et des souhaits des professionnels", en juillet 2022, indique l'interprofession des fruits et légumes frais (Interfel). Pour mieux encadrer "certaines normes dans un objectif d'amélioration de la qualité des produits ou des relations interprofessionnelles", ledit accord s'étend jusqu'au 31 décembre 2025. 

Calibre 12 de référence, un calibre 15 supprimé 

La nouvelle grille de calibrage s'applique aux melons charentais produits en France et destinés au marché français, rendant obligatoire l'accord pour les melons commercialisés sous la norme CEE-ONU. 

Historiquement, deux calibres 15 faisaient office de référence du marché, mais "depuis quelques années, c'est le calibre 12 qui est le cœur de cible, parmi les catégories les plus demandées", note Rémi Javernaud. Exit l'un des deux calibres 15, les deux n'étant plus d'actualité, dont le restant comprend désormais les melons de 600 à 780 grammes. La fourchette du calibre 12 (12 L, 12 Q) est élargie, de 750 à 1 250 g. La nouvelle grille de calibrage permet alors un chevauchement, offrant une "flexibilité" et une meilleure adaptation de l'offre à la demande. Ainsi, l'élargissement de la nouvelle référence calibre 12, de 30 % maximum, laisse une certaine latitude. Par exemple, "un melon de 770 g peut être classifié 12 ou 15", explique l'animateur de l'AIM. Cela peut répondre aux demandes des opérateurs. En cas de demande de caisses de calibre12, cet élargissement offre la possibilité pour le producteur, au moment de la sortie de production et de l'expédition, d'ajuster "et de compléter avec un autre calibre", le cas échéant. "Cela contentait le client et le consommateur, mais cela pouvait représenter une petite perte pour le producteur" car, en cas de contrôle de grille d'Interfel, l'opérateur pouvait être sanctionné si tous les calibres livrés dans la caisse ne correspondaient pas forcément à la commande initiale.

Élargissement de gamme et agréage rectificatif 

Surtout pensé pour mieux s'adapter au marché, cet accord interprofessionnel revu propose "un élargissement de gamme", ce qui ne change "pas grand-chose pour le client", assure Rémi Javernaud. Ceci s'expliquant par un système d'agréage, qui implique toujours "une rectification par le haut", à savoir, "des grammages supérieurs". Le client n'y perd donc toujours pas au change. La nouvelle grille n'étant réservée qu'aux melons charentais français, quid du manque d'harmonisation des calibres concernant les melons importés du Maroc ou d'Espagne ? "La grille est appelée à s'élargir. Cela s'est déjà fait dans le passé", répond l'animateur. Pas de concurrence déloyale en la matière, donc, "car ce sont les mêmes opérateurs, et les calibres vont s'aligner". 

Pas de révolution non plus côté conditionnement, même si les plateaux de dimension 60 x 40 cm devront respecter la correspondance entre grammage et nombre de fruits par emballage ou la correspondance du diamètre et du nombre de fruits par emballage, selon le grammage et le diamètre minimum et maximum établis*. La taille des plateaux ne s'en voit pas modifiée. 

Philippe Douteau •

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