Jusqu’aux pluies du 20 août, les volumes récoltés affichaient de bons niveaux de matière sèche soluble recherchés par les usines pour faire du concentré. ©CZ
« La production nette devrait atteindre 165 000 tonnes sur les 196 000 tonnes contractualisées en début de campagne. Les industriels sont globalement satisfaits puisque la qualité usine est restée, mais les agriculteurs le sont moins, avec des pertes de tonnages en saison et fin de saison, liées à des conditions climatiques défavorables en août », explique Robert Giovinazzo, responsable technique de la Sonito.
La saison avait pourtant démarré sous de bons augures, aves des pluies de milieu et fin de printemps bénéfiques, soutenues par des irrigations et de belles températures. « On a craint un moment un blocage de maturité en raison des fortes chaleurs de juillet, mais globalement, ça se passait bien. » Mais les cumuls d’eau enregistrés le 20 août sont venus mettre un terme à une première partie de récolte favorable, entachant la suite de la campagne.
Au final, la filière française enregistre « un déficit de volume notable en Camargue, avec une hygrométrie importante qui a généré des maladies et de l’asphyxie au champ. Après les pluies de début juin, le début de récolte était mal engagé, mais heureusement, les températures estivales ont vite pris la main, débloquant la production, avec des conditions très chaudes et favorables en juillet. Les récoltes ont démarré le 20 juillet, avec un premier mois assez intéressant au niveau qualitatif : les tomates n’avaient pas eu beaucoup d’eau, mais quelques pluies bien positionnées, et des irrigations ont permis d’atteindre de bons niveaux de matière sèche soluble (degré brix), recherchés par les usines pour faire du concentré », résume le responsable technique.
Malheureusement, les pluies du 20 août ont gâché la fête, bloquant et décalant les chantiers de récolte et pénalisant la production. « Après la sécheresse, les tomates n’étaient pas habituées à ces cumuls d’eau conséquents. Les fruits se sont fendus et la végétation est repartie. Au final, les maturités n’étaient pas groupées sur cette seconde partie de saison, avec un taux de tomates vertes plus élevé, des tomates fendues et des pourritures sur le premier bouquet. Ça a été la problématique à partir de la fin août dans les usines. »
Céline Zambujo
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