L’inauguration de la boutique et de l’institut de la truffe Plantin s’est déroulée jeudi 19 septembre, à Puyméras.
Vendredi dernier, le président du Conseil départemental et de nombreux élus étaient présents pour l'inauguration du premier point de vente de l’établissement Plantin, en présence de son président, Christopher Poron, du directeur général, Nicolas Rouhier, de Luc Moulin, directeur, et du maire de Puyméras, Roger Trappo.
Comme le diamant noir, le royaume de la truffe est bien caché, aux confins du Vaucluse près de Vaison, à Puyméras. Depuis 1930, Plantin cultive l'art de la truffe dans cette région trufficole, entre Ventoux et Baronnies, et son ouverture aux professionnels lui réussit : Plantin est aujourd'hui présent à New-York, Hong-Kong et Los Angeles. Pas moins de 21 millions d’euros hors taxes de chiffre d'affaires (historique) lors du dernier exercice (1er septembre 2018/31 août 2019), dont 55% réalisé à l'étranger, pour 50 tonnes de truffes passées par les ateliers Plantin, chaque année. Elles proviennent à plus de 90% de France – Vaucluse essentiellement, puis Région Sud, région bordelaise et région de Tours – et pour moins de 10% d’Italie et d’Espagne.
Un savoir-faire reconnu
Loin de l'entreprise familiale créée en 1930 par Marcel Plantin – sur Puyméras, Richerenches et Carpentras – mais qui, dès l'origine, fournit les plus grandes tables de France, Plantin compte aujourd'hui trois filiales et cinquante collaborateurs. Avec les repreneurs Hervé, puis Christopher Poron, l'activité s'est développée, notamment à l'export, et a acquis un savoir-faire reconnu et apprécié.
Pour la première fois, Plantin ouvre boutique et institut pour s'orienter vers le consommateur final. Désormais, la truffe c'est toute l'année avec la truffe noire, la truffe blanche, la truffe d'été et la truffe d'automne, que l'on peut se procurer en verrines ou surgelées dans la nouvelle boutique de Puyméras. On y trouve également des champignons secs, surtout des morilles, avec aussi d'autres variétés : cèpes, bolets, girolles, trompettes de la mort. Et ce n'est pas fini. Toute une gamme ‘délices et condiments autour de la truffe’ est déclinée : sels, moutardes, huiles, tartinables. L'ensemble bénéficie d'une nouvelle présentation où le noir et le doré culminent, donnant un sentiment de raffinement extrême, à l'instar des plus grands produits de luxe.
Bientôt, une truffière de démonstration
Avant de convier l'ensemble des participants à un buffet où l'arôme de la truffe était omniprésente, le directeur, Luc Moulin, soulignait les trois métiers de Plantin : « Au départ, il s’agissait surtout de truffes fraîches et de leur évolution vers l'appertisation (verrines). Puis, nous avons développé un second métier, le premium du champignon sec, avant enfin, d’élargir vers les délices et condiments à la truffe. »
En parallèle poursuivait Luc Moulin, l'entreprise est passée d'un marché B to B – « des plus belles tables étoilées, des industriels, des traiteurs et des distributeurs hors foyer » – vers un autre marché, celui du « monde de l'épicerie, des cavistes et des vignerons ». Sans compter que l’entreprise réfléchit déjà à élargie ses activités, avec la création d’une truffière de démonstration et d’un restaurant. « L'ouverture au grand public ne fait que commencer », lancait le directeur.
Un « ambassadeur » du Vaucluse
Suivant la présentation d'un film promotionnel, le président du Conseil départemental, Maurice Chabert, soulignait l’importance de l’entreprise pour faire rayonner le département : « Une telle présence à l'international, et sur un marché haut-de-gamme, font de Plantin un ambassadeur du Vaucluse, en particulier auprès de leurs 1350 clients. Un acteur important également en termes d'emplois (30 employés, ndlr) et d'investissements qui se comptent en centaines de millions d'euros. Plantin participe de manière évidente à la vitalité de notre département ». Et de saluer la décision prise de « donner un nouvel élan à leur entreprise », en investissant le marché du consommateur final, qui ne représente pour l'instant qu'une faible part de leur chiffre d'affaires. « Nous sommes là ce soir dans ce bel espace de vente qui est en quelque sorte la première page d'un nouveau chapitre ! »
Des propos confirmés par Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional chargée de l'agriculture, qui a également loué la « fidèle » implantation de l'entreprise en terroir vauclusien et son « importance pour l'emploi ».
Francis Pabst, CLP
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