En coteaux, les rendements en blé dur sont compris entre 55 et 60 q/ha, contre 40-45q/ha en 2015, et ils atteignent 70 q/ha en plaine, contre 55-58 q/ha l’an passé. © V. Marmuse/CAIA
Le 12 juillet dernier, la moisson était sur la fin en Vaucluse. Plus de 80% étaient déjà d’ailleurs rentrés dans les silos et les professionnels avaient déjà une bonne photo de la moisson 2016. « En blé dur, la qualité est très correcte avec une petite faiblesse en protéine cette année. Mais le PS est correct sans être excessif et l’on n’a pas de mitadin. Les rendements colza sont bons, très bons pour l’orge avec un excellent PS également », résume Denis Maucci, le directeur de Terroirs du Sud (TDS). Sans présumer des niveaux de rendement, ils semblent néanmoins supérieurs à 2015, « sans être non plus exceptionnels, car tout n’a pas été semé », rappelait le directeur de TDS. En effet, en trois ans, 3000 ha de blé dur ont été perdu sur la région, « donc forcément, on ne peut pas avoir les volumes d’hier. Mais ce qui a été semé est très satisfaisant ».
Chez Céréalis, la tendance est la même confirme Jean-Pierre Witko, son directeur. « Les rendements sont corrects à bons en fonction des secteurs. » Côté qualité, c’est bon également. « La récolte s’est déroulée dans de bonnes conditions. La marchandise est de belle qualité. »
Quant aux autres céréales, orge et pois en tête, la satisfaction est aussi de mise : « Les résultats sont très bons sur orge, avec un PS et des rendements bons, quels que soient les secteurs. En pois, c’est moyen à bons sur la Vallée du Rhône, très moyen à faible sur le Luberon et la Durance, zones qui ont subi des épisodes de gel sur pois. »
Enfin, à la CAPL, la confiance est également là, avec « une plutôt belle moisson, et des blés durs qualitatifs cette année par rapport à l’an dernier », note Jean Pelegry. Comparativement à 2015, les PS sont légèrement supérieurs, le taux de protéine est correct et le mitadin mieux que 2015. « Dans l’ensemble, la collecte est bonne à très bonne », résume donc le spécialiste de la coopérative. Côté rendements, la satisfaction est de mise également, avec des rendements « au rendez-vous, même s’ils n’ont pas non plus explosés ».
Blé : la technicité est montée d’un cran.
En blé, l’écart de rendement entre le blé dur et le blé tendre est plus net cette année (entre 15 et 20 quintaux de plus pour le blé tendre), comparativement aux années précédentes où il se situait plutôt entre 5 et 7 q/ha. En blé tendre, de réelles performances ont été réalisées en plaine, avec une moyenne de rendement entre 95 et 100 q/ha, contre 70-75 q/ha précédemment. « Mieux, la plupart des blés tendres entrent en catégorie meunier cette année, avec un taux de protéine supérieur à 11,5 et des PS convenables. Quelques secteurs sont un peu plus tardifs cette année, notamment l’Isle-sur-la-Sorgue, Apt ou Barjac. »
En blé dur, la situation est plus contrastée en fonction de la pluviométrie entre avril et juin. Dans le Nord de la vallée du Rhône, du Gard et dans le Sud Ardèche, les 45 mm de pluie en juin ont bien alimenté la culture. Au final, les rendements atteignent entre 70 et 75 q/ha, « soit +10 q à +15 q pour ces céréaliers performants ».
Céline Zambujo
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