MSA ALPES VAUCLUSE
La Mutualité sociale agricole Alpes-Vaucluse souhaite montrer que son slogan - 'Attentive à chacun, essentielle pour tous' - est bien une réalité. Elle est ainsi allée à la rencontre de ses adhérents, le 17 juin dernier, pour leur rappeler les services auxquels ils pouvaient avoir droit.
Le 17 juin dernier, Marie-Claude Salignon, présidente de la MSA Alpes-Vaucluse, sa directrice, Corinne Garreau, et plusieurs élus sont allés à la rencontre des adhérents de la structure, à Mondragon et Bollène.
© Crédit photo : MSA 84
La Mutualité sociale agricole Alpes-Vaucluse est à l'écoute de ses adhérents et le montre chaque jour dans ses actions de base, en assurant la couverture sociale de l'ensemble de la population agricole et de ses ayants droit. Elle rappelle d'ailleurs volontiers qu'elle assume son rôle de second régime de protection sociale en France, avec 27,4 milliards d'euros de prestations versées à 5,4 millions de bénéficiaires.
Mais elle fait plus encore et cela n'est pas toujours connu. Ainsi, la MSA est le seul organisme à assurer un guichet unique pour la santé, la famille, la retraite et le recouvrement des cotisations. À titre de comparaison, une personne relevant de la sécurité sociale doit s'adresser pour la santé à son guichet de Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), pour les prestations familiales à la Caisse d'allocations familiales (CAF) et, pour la retraite, à l'Assurance retraite (Carsat)... et le recouvrement est assuré par l'Urssaf !
On mesure là les bienfaits évidents d'un guichet unique et la simplification qu'il procure dans les démarches administratives, souvent chronophages... En outre, la MSA gère son propre pôle de médecine du travail et de prévention des risques professionnels, d'actions sanitaires et sociales avec la prise en charge du mal-être. Alors quoi ? C'est tout ? Eh bien non. Pour faire encore plus, la MSA veut aller aussi à la rencontre de ses adhérents.
Elle a joint l'acte à la parole en se rendant, en délégation, le 17 juin dernier, à Mondragon et Bollène. Ce jour-là, sa présidente, Marie-Claude Salignon, et sa directrice, Corinne Garreau, étaient accompagnées par leurs élus. Direction d'abord la pépinière du parc Saint-Jean à Mondragon, où la délégation est accueillie par Aurélie Pujol, Serge et Laurent Bastet. "Nous avons mesuré combien le contact direct est important", résume Marie-Claude Salignon. Dans l'entreprise ont été évoquées la crise de la filière lavande et la mévente qui en découle, "principal problème" des producteurs. "Les responsables de la pépinière nous ont fait également remonter les problèmes administratifs quotidiens et ceux liés au recrutement. Cela nous a permis d'échanger, notamment sur les problèmes liés à l'affiliation à la MSA. Le courant est passé, les coordonnées des services dédiés ont été déposées pour faciliter les contacts ultérieurs. Ont été évoqués également les problèmes liés à la sécheresse et à l'augmentation des prix de l'énergie", détaille-t-elle.
La délégation s'est ensuite rendue au silo de la CAPL de Bollène où Denis Maucci, actuellement président de la commission 'Vie mutualiste et formation' de la MSA - et ancien directeur de la coopérative Bollène-Barjac devenue Terroirs du Sud, reprise depuis par la CAPL - a rappelé : "J'ai commencé à travailler avec la MSA en 2000, pour mettre en place une politique ambitieuse de prévention des risques professionnels dans l'établissement. Elle s'est concrétisée par l'instauration d'un contrat de prévention - avec l'accompagnement d'un conseiller de prévention - dans lequel la MSA a contribué aux investissements nécessaires, avec un versement de plus de 40 000 €". S'il est désormais retraité, Denis Maucci n'a pour autant pas abandonné sa passion : le marché du blé. Il se tient au fait des évènements et n'a pas son pareil pour expliquer les enjeux alimentaires actuels, suite au blocage des céréales dans le port d'Odessa, consécutif à la guerre en Ukraine... Toutefois, il se donne entièrement à sa nouvelle mission : "J'ai pu mesurer en qualité de directeur de TDS ce qu'apportent les cotisations MSA et l'ampleur de son champ d'action. J'ai le souhait de m'engager pour la MSA, afin de développer la vie mutualiste. Les élus ont la connaissance du territoire, c'est une vraie carte à jouer au service des adhérents".
Lors de cette visite, la présidente confie : "Nous avons également pu discuter avec un exploitant qui part prochainement à la retraite. Il était satisfait de nous rencontrer pour obtenir des explications sur le montage du dossier, souvent assez complexe. Nous l'avons mis en relation avec la personne idoine pour bien finaliser son dossier de retraite. Avec notre guichet unique, on peut renseigner beaucoup de monde. Que ce soit pour la retraite ou les cotisations, on est là ; l'emploi ou la prévention, on est là. Et à chaque fois, pour aider et soutenir".
Troisième et dernier temps de cet après-midi torride, avec plus de 37°C tout de même : la tenue du Comité départemental de Vaucluse avec la direction et les élus, dans les (frais) locaux de la CAPL. Son directeur, Patrice Florentin, a longuement présenté la CAPL (créée en 1884), composée de quinze structures et qui emploie maintenant plus de 500 salariés.
Puis, la MSA a rappelé les grandes lignes du Plan santé sécurité au travail (PSST) 2021-2025, avec l'ambition de mobiliser les chefs d'entreprise. Il a été souligné la bonne image que véhicule la prévention auprès du salarié, "avec le sentiment qu'on s'occupe de nous". Mais "c'est difficile de lancer les infos au bon moment, quand les gens en ont besoin ou sont réceptifs. Trop souvent, un mail tombe dans l'oubli ou finit à la poubelle". Alors il est suggéré que "l'info prévention passe plutôt par les élus, les agriculteurs, les syndicats de vignerons, car elle se diffuse mieux et a davantage d'impact".
Autre focus du Comité départemental : prévenir le mal-être des actifs agricoles. La MSA contribue à la détection et accompagne les personnes en situation de mal-être - une personne spécialiste est embauchée à cet effet -, participe à la cellule pluridisciplinaire (CPSS) dans le cadre du Plan national de prévention du suicide. La directrice relève sur ce point des signes encourageants : "Les jeunes expliquent plus facilement et plus tôt leurs difficultés. Nous avons mis en place un réseau de psychologues conventionnés ainsi qu'un dispositif de signalement en ligne. Nous allons installer des comités techniques avant l'été, avec la mise en place d'une feuille de route d'ici l'automne".
La MSA est également soucieuse de l'éducation à la santé et annonce que "la première semaine d'octobre 2022 sera consacrée à une sensibilisation à l'alimentation - notamment des plus jeunes, en les incitant à s'alimenter en produits frais, locaux et de saison - dans les établissements scolaires, du CP au CM2, avec une diététicienne, un agriculteur et un élu".
Ainsi, toute la journée, un maître-mot aura guidé les débats : rester à l'écoute et agir. Et comme le conclut Corinne Garreau - qui a pris ses fonctions quelques mois avant le déclenchement des mesures anti- Covid - les défis à relever sont nombreux. "Il nous faut communiquer tous azimuts. À peine arrivée, j'ai été confrontée à mille problèmes liés à la pandémie. Nous avons fait face ensemble et relevé des challenges immenses. Il faut continuer et rapprocher toujours davantage, avec le concours des élus, de notre organisme de protection sociale et des adhérents".
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