grapillé semaine 7
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Dans le Cantal, "y'a des haies. Y'a des renards aussi, mais ils ne peuvent pas tout bouffer", lance désespéré l'éleveur bovin, Cédric, alias @agric15 sur la toile. "Il y en a des milliers à l'hectare." L'ennemi public, c'est lui : Arvicola amphibius, le campagnol terrestre ou rat taupier. Alors que les éleveurs n'ont pas forcément de quoi finir l'hiver en fourrage, le rat taupier mange le pissenlit par la racine, détruisant les réserves d'herbe sur pied. Atteignant 80 à 160 g à l'âge adulte, il consomme l'équivalent de son poids par jour. "Ils envahissent les captages d'eau. Bientôt, on va boire de la pisse de rat !" C'est que l'animal a une vie sexuelle bien remplie et une reproduction "explosive", avec une moyenne de quatre à cinq embryons par portée, trois portées par an et une maturité sexuelle à cinq semaines. Rien à voir avec son cousin, le campagnol des prairies qui, en cette semaine de Saint-Valentin, fait l'objet de plusieurs articles, étant l'un des rares mammifères monogames. Des chercheurs américains ont ainsi montré que ce petit rongeur made in America pouvait maintenir ses liens sociaux, même privé de l'hormone de l'attachement, l'ocytocine. Cela étant, "ivre, le campagnol devient infidèle". L'alcool rend les mâles volages, mais renforce l'attachement des femelles. Un champ d'expérimentations à développer, ou pas...
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